Vous êtes là, en train de vous préparer pour un examen….vous relisez vos notes et tentez de comprendre ce que vous avez écrit. Vous essayez de vous souvenir des mots que le professeur a dit ET de les mettre en contexte dans le gribouillis de votre cahier de notes. ARRRGGGHHHH!!!!
Ça ne devrait pas se passer comme ça. Il y a une meilleure façon de prendre des notes qui vous aidera à comprendre, à vous en souvenir et à retenir l‘information, en particulier lors d’un moment critique comme votre prochain examen!
Saviez-vous qu’il y avait 3 styles traditionnels pour prendre des notes?
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La phrase narrative – c’est une façon d’écrire mot pour mot ce que vous entendez. Écrire ce que vous entendez ligne après ligne aussi rapidement que possible – en fait, vous faites quasiment de la steno – axée sur la saisie des mots sur papier.
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La liste – ce qui signifie écrire les informations sous forme de liste numérotée ou avec « bullets», , comme celle que je fais présentement pour les 3 styles traditionnels.
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Exposer les grandes lignes – Prendre des notes dans un ordre hiérarchique en utilisant des catégories principales et les sous-catégories.
Dans une structure comme celle-ci :
Saviez-vous que ces 3 types de prises de notes comportent 5 défauts majeurs?
- Le manque de repères visuels. Comme vous pouvez le voir dans les styles traditionnels ci-haut, les symboles et le texte sont sous forme linéaire et il n’y a aucun repère visuel, donc aucun modèles, aucune images ou des outils de visualisation. Il s’agit d’une faille critique parce que l’esprit pense en images visuelles et en photos et a besoin de ces éléments pour permettre à la mémoire sélective de se souvenir de l’information le temps venu, i.e. lors de votre prochain examen.
- Ennuyant! Les styles traditionnels de prises de notes sont monotones, ce qui signifie que votre cerveau s’ennuie et reste au neutre! Les notes traditionnelles ont toutes la même apparence, cachent les mots-clés et les titres. Votre cerveau trouve ça extrêmement difficile de se rappeler ce qui est important de ce qui ne l’est pas. C’est pourquoi votre mémoire devient embrouillée et confuse. La mémoire sait qu’elle détient l’information quelque part mais c’est un peu comme des piles de papier éparpillées sur votre bureau. Elle ne sait pas où elle est et à quel sujet la relier.
- Ça prend beaucoup de temps. Prendre des notes de manière traditionnelle est un gaspillage monumental de temps – si on compare à une alternative plus efficace. Parce qu’elles sont ennuyantes et qu’elles manquent de repères visuels, les notes de cours, prises à « l’ancienne », vous incitent à écrire inutilement. En écrivant plus, votre cerveau doit filtrer des choses qui ne sont pas vraiment nécessaires pour trouver les choses importantes qui seront dans votre examen. Pour améliorer votre mémoire, vous devez lire et relire vos notes plusieurs fois en espérant retenir l’essentiel. Conséquemment, ça devient de plus en plus difficile de faire ressortir ce qui est vraiment important.
- Le manque de stimulation créative. La prise de notes traditionnelle ne parvient pas à stimuler le cerveau de façon créative, car elle fait appel principalement à l’hémisphère gauche (logique) pour le rappel de l’information. C’est pourquoi c’est si difficile. Ne pas être en mesure de permettre aux associations et aux liens de se faire entre les mots clés et les points implique que le cerveau droit créatif reste inactif.
- Faux sentiment d’accomplissement. De par sa nature linéaire, la prise de notes traditionnelle vous donne le sentiment de ne pas avoir atteint votre objectif. L’ensemble vous paraît complet même s’il n’y a pas de liens conceptuels et relationnels entre les points importants.
Comment réagissez-vous maintenant par rapport à votre façon de prendre des notes ?
Prendre des notes de manière traditionnelle, c’est un peu comme NE PAS prendre de notes..
Il existe une alternative pour surmonter ces problèmes et ses limites – ça s’appelle le Mind Mapping.
Parce que le MindMapping imite le schéma de pensée du cerveau, il utilise la pensée radiale et les motifs visuels en utilisant des couleurs, des lignes, des dessins et des liens relationnels. En donnant à votre cerveau de nombreux symboles visuels, vous aurez plus de facilité à vous en rappeler quand vous en aurez besoin – et votre prochain test ou examen sera donc facile.
Les MindMaps sont habituellement colorés avec des éléments clés, ces idées et des concepts qui ressortent et qui permettent à votre cerveau de chercher rapidement et efficacement et TROUVER l’information dont vous avez selon la nature du contexte.
Créer des liens est naturel pour la fonction de stockage du cerveau. Un des avantages du MindMapping, est que ça prend moins de temps et moins de place sur une feuille que de prendre des notes de manière traditionnelle Habituellement, vous pouvez adapter plusieurs pages ou plusieurs chapitres sur un seul MindMap. Cela vous donne un accès rapide et une vue d’ensemble contrairement à la prise de notes traditionnelle.
Retenez ceci: beaucoup de gens d’affaires admettent utiliser des MindMaps dans l’exercice de leurs fonctions. Le MindMapping représente pour eux un outil concurrentiel dans leurs activités. Si ça marche pour eux, c’est qu’il y a quelque chose de bon là-dedans!
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Comment rédiger une thèse ou un travail de fin de session
Le blogue du jour est basé sur un commentaire très pertinent adressé par Renee…
Je le trouvais suffisamment intéressant et pertinent pour y ajouter des informations et des trucs supplémentaires et de les partager avec vous lorsque viendra le temps pour vous de rédiger votre thèse ou votre travail de fin de session.
Les commentaires de Renée sont en italique…
Votre conseil pour rédiger une thèse est brillant. Vous trouvez un élément d’information que vous savez important pour votre rédaction même si vous n’avez pas encore formulé toute votre démarche et votre approche du sujet. Vous savez que vous devrez ultérieurement introduire cet élément important, l’expliquer et lui donner sa pertinence face à votre sujet, ce qui pour moi est une portion du travail que je déteste faire quand je suis sur une lancée d’écriture. C’est comme un arrêt forcé qui met un frein à mon catharsis et à ma motivation.
L’angoisse de la feuille blanche est le défi le plus difficile à surmonter – en saisissant ces anecdotes, statistiques, faits ou références – ça crée QUELQUE CHOSE sur la page que vous pouvez facilement modifier et embellir. Une page blanche est si angoissante !
Je m’arrête seulement à la fin de chaque section, pour me récompenser, et j’en profite pour penser à comment je vais débuter la prochaine section, ou bien je m’arrête en pleine écriture de quelque chose que j’aime, parce que je continue à composer dans ma tête pour ne pas perdre le fil de mon idée puis je reviens rapidement mettre ça sur papier (ou plutôt à l’ordinateur, disons que cette expression est devenue désuète).
Si je devais arrêter d’écrire en pleine introduction d’un sujet ou en pleine écriture d’un élément de référence, je voudrais éviter d’arrêter et quitter le processus avec un sentiment négatif parce que chaque fois que je reviendrais à l’écriture, je sais que je serais confronté à ce point de départ négatif et à un comportement d’abandon.
Ce problème est commun – ce que je vous suggère vous en débarassera – spécialement si vous lisez la prochaine suggestion ci-dessous sur l’utilisation des “NOTES DE BAS DE PAGE” et “NOTES DE FIN DE DOCUMENT”
J’irais même jusqu’à vous suggérer d’aller à une étape plus loin et de numéroter ces paragraphes de référence déjà écrits, de les sauvegarder dans un fichier séparé et de les imprimer. Gardez-les à côté de vous lorsque vous écrivez et mettez juste le # dans l’endroit où vous voulez qu’il se retrouve lorsque vous êtes dans le processus d’écriture. A la fin d’une section ou à la fin de votre documents, ouvrez les deux fichiers et copier, coller le paragraphe de référence dans sa place numérotée, puis peaufiner toute l’information nécessaire pour qu’elle soit en lien avec le style de votre écriture.
Microsoft Word vous permet de numéroter automatiquement vos références. Ça veut dire que quand vous déplacer vos références dans votre document, tous les chiffres sont renumérotés automatiquement! Ça vous évite de constamment faire des mises à jour! Vous pouvez utiliser un écran divisé en 2 pour avoir les notes bas de page/fin de document pour vous inspirer et pour un accès rapide! Utilisez le menu Aide dans Word pour plus de détails.
Quand j’ai rédigé ma thèse de doctorat – j’avais des centaines de références – il m’aurait été impossible de les gérer manuellement.
Oh! J’aurais aimé penser à ça quand j’étais au collège. C’est certain que ça n’aurait pas fonctionné parce qu’il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque. Tout se faisais manuellement, même pas de dactylo électrique. Je me rappelle que j’utilisais des cartons d’index à peu près de la même manière. Je jetais souvent un coup d’oeil au carton du dessus pour me rappeler où j’étais rendu et pour introduire ma pensée à cette référence et aussi pour me rappeler de ne pas oublier d’insérer la référence dans mon document. Une fois rédigé, je retournais mon carton de référence et le suivant apparaissait clairement visible sur le dessus. Peut-être que si vous imprimez les références, les découpez et les triez de cette manière, les numérotez à ce moment-là, et que vous les empilez à proximité, ça pourrait vous éviter de les chercher à travers les pages de texte de références, surtout quand vous êtes en “mode” écriture.